[article] in Les Cahiers de l'actif > 392/393/394/395 (01/2009) . - pp. 55-65 Titre : | Intimité en collectivité : vers une redéfinition de la place des acteurs ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Luc Marchal, Auteur | Année de publication : | 2009 | Article en page(s) : | pp. 55-65 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Cet article, émaillé d'exemples cliniques, ou de liens théoriques, et prenant appui sur mon expérience professionnelle, s'inscrit dans un questionnement sur l'intimité de la personne en institution, c'est-à-dire sur cette question de la vie intime au sein d'une collectivité presque toujours "non choisie" mais "obligée".
L'intimité, toujours liée au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne nous engage dans une réflexion sur l'éthique dans le travail au quotidien.
Cette question, qui ne représente pas la même chose selon les sujets et les pathologies, nous amène inéluctablement à nous interroger sur la relation à l'autre et sur notre positionnement en tant que professionnel.
Peut-on imaginer qu'une loi, telle que celle de 2002, et aussi justifiable soit-elle, puisse régler une question telle que le rapport à l'intime en milieu institutionnel?
Peut-être peut-elle offrir un cadre rassurant pour le législateur, tout comme pour les dirigeants associatifs et institutionnels mais certainement ne peut elle pas régler le problème du professionnel dans son rapport à l'autre et à son intimité, mettant alors en exergue ce paradoxe d'un collectif "obligé" pouvant porter atteinte à la vie privée et intime, pourtant impossible à assumer seul sans accompagnement et sans aide...
Cette question interroge tout d'abord la notion d'intimité à replacer dans une perspective socio-historique.
Elle nous amène ensuite à nous interroger sur la relation avec des sujets, éducateurs, soignants, ou personnes accueillies dans toute leur authenticité et enfin à une réflexion sur la place respective des espaces privés et des espaces collectifs au sein des institutions, et dont les frontières semblent mouvantes aujourd'hui...
Ou comment les acteurs redéfinissent ces espaces face à l'irrésistible ascension de l'idéologie individualiste dans uen volonté contextuelle de maîtrise et de rationalisation. | Permalink : | http://www.cdi-meslay.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=15492 |
[article] Intimité en collectivité : vers une redéfinition de la place des acteurs ? [texte imprimé] / Jean-Luc Marchal, Auteur . - 2009 . - pp. 55-65. Langues : Français ( fre) in Les Cahiers de l'actif > 392/393/394/395 (01/2009) . - pp. 55-65 Résumé : | Cet article, émaillé d'exemples cliniques, ou de liens théoriques, et prenant appui sur mon expérience professionnelle, s'inscrit dans un questionnement sur l'intimité de la personne en institution, c'est-à-dire sur cette question de la vie intime au sein d'une collectivité presque toujours "non choisie" mais "obligée".
L'intimité, toujours liée au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne nous engage dans une réflexion sur l'éthique dans le travail au quotidien.
Cette question, qui ne représente pas la même chose selon les sujets et les pathologies, nous amène inéluctablement à nous interroger sur la relation à l'autre et sur notre positionnement en tant que professionnel.
Peut-on imaginer qu'une loi, telle que celle de 2002, et aussi justifiable soit-elle, puisse régler une question telle que le rapport à l'intime en milieu institutionnel?
Peut-être peut-elle offrir un cadre rassurant pour le législateur, tout comme pour les dirigeants associatifs et institutionnels mais certainement ne peut elle pas régler le problème du professionnel dans son rapport à l'autre et à son intimité, mettant alors en exergue ce paradoxe d'un collectif "obligé" pouvant porter atteinte à la vie privée et intime, pourtant impossible à assumer seul sans accompagnement et sans aide...
Cette question interroge tout d'abord la notion d'intimité à replacer dans une perspective socio-historique.
Elle nous amène ensuite à nous interroger sur la relation avec des sujets, éducateurs, soignants, ou personnes accueillies dans toute leur authenticité et enfin à une réflexion sur la place respective des espaces privés et des espaces collectifs au sein des institutions, et dont les frontières semblent mouvantes aujourd'hui...
Ou comment les acteurs redéfinissent ces espaces face à l'irrésistible ascension de l'idéologie individualiste dans uen volonté contextuelle de maîtrise et de rationalisation. | Permalink : | http://www.cdi-meslay.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=15492 |
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